Perspectives boursières : Goldman Sachs explique pourquoi les États-Unis pourraient sous-performer l’Europe et l’Asie durant la prochaine décennie

Résumé : Goldman Sachs publie des perspectives boursières sur une décennie et prévoit que les États‑Unis pourraient afficher une performance économique inférieure à celle de l’Europe et de l’Asie.

Brief : j’analyse ici, en tant que gestionnaire expérimenté, les hypothèses, les implications pour les marchés financiers et les pistes d’investissement à privilégier.

Goldman Sachs : Projections boursières décennales et chiffres clés

La note de Goldman Sachs livre des prévisions sur dix ans exprimées en devises locales et en dollars. La banque retient un rendement annuel moyen mondial proche de 7,7% (en dollars), avec des disparités notables par zone.

Chiffres essentiels par région selon Goldman Sachs

Voici les prévisions consolidées : les États‑Unis à 6,5% par an, l’Europe à 7,1%, le Japon à 8,2%, l’Asie hors Japon à 10,3% et les marchés émergents à 10,9%.

  • Hypothèses macro : PIB, inflation et stabilité des marges.
  • Rôle du change : affaiblissement du dollar bénéfique aux marchés non américains.
  • Dividendes : contribution plus élevée pour l’Europe que pour les États‑Unis.
Zone Rendement annuel prévu (devise locale) Rendement observé 2025 (exemple)
États‑Unis 6,5% S&P 500 : +15,06% (exercice récent)
Europe 7,1% DAX/FTSE Mib/IBEX : performances supérieures au S&P
Asie (hors Japon) 10,3% Fort potentiel lié à la croissance régionale

Pour approfondir les signaux de marché actuels, on peut comparer les tendances sectorielles et actions locales, par exemple via une revue des valeurs technologiques à Paris ou des tendances boursières de Wall Street.

Insight : la projection de Goldman Sachs combine croissance réelle, dividendes et effets de change — autant d’éléments à analyser pour calibrer un portefeuille sur la prochaine décennie.

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Goldman Sachs : Pourquoi les États‑Unis pourraient sous‑performer Europe et Asie

La banque identifie plusieurs mécanismes structurels qui expliqueraient une sous‑performance relative des États‑Unis : multiples élevés, marges proches des records, contribution limitée des dividendes et bénéfices de l’IA diffus.

Facteurs détaillés et conséquences sur la bourse

Goldman Sachs estime que la majeure partie de la performance future américaine viendra de la croissance des bénéfices par action, mais que les multiples pourraient se contracter de 23 à 21 fois les bénéfices attendus, réduisant l’effet positif sur les indices.

  • Multiples : compression attendue aux États‑Unis, moindre en Europe.
  • Marges : marges nettes du S&P proches de 13%, peu de hausses supplémentaires prévues.
  • Dividendes : l’Europe bénéficie d’un rendement moyen proche de 3% vs 1,4% aux États‑Unis.
Canal d’impact Effet attendu (États‑Unis) Effet attendu (Europe/Asie)
Croissance EPS 6%/an (S&P) Chine 12%, Inde 13%, Japon 6–7%
Variation des multiples Compression ≈ -1 pt / an Moindre compression (≈ moitié)
Dividendes 1,4% 3% en Europe (contribution significative)

Exemple concret : David, gestionnaire fictif, observe qu’en 2025 le S&P affiche +15% mais des indices européens et asiatiques ont nettement mieux performé. Il revoit l’allocation actions en tenant compte de la décorrélation entre croissance des bénéfices et rerating.

  • Action immédiate : réduire légèrement l’exposition aux titres US survalorisés.
  • Réallocation : augmenter l’exposition aux marchés à dividende élevé et à forte croissance des EPS.
  • Couverture : envisager une gestion active du risque devise face à la dépréciation du dollar.

Par ailleurs, pour suivre les signaux macro et sectoriels, je consulte régulièrement des revues spécialisées et des flux d’actualité comme actualités boursières de juillet 2025 ou des analyses de valeurs (ex. analyse TotalEnergies et Wall Street).

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Insight : la combinaison multiples élevés + marges stabilisées rend la probabilité d’une sous‑performance américaine plausible, mais cela reste un décalage relatif plutôt qu’un déclassement structurel.

Perspectives d’investissement : adapter une stratégie pour la décennie

Sur la base des projections de Goldman Sachs, voici des pistes concrètes que j’applique dans le portefeuille de David pour équilibrer rendement et risque sur la prochaine décennie.

Stratégies opérationnelles et allocation

Les règles simples ci‑dessous aident à traduire les perspectives en décisions d’investissement pragmatiques.

  • Diversification géographique : augmenter progressivement l’exposition à l’Europe et à l’Asie hors Japon.
  • Focus dividendes : sélectionner titres euro‑dividendes pour améliorer le rendement courant.
  • Sélectivité sectorielle : privilégier secteurs où l’IA et la demande structurelle génèrent une vraie revalorisation des profits.
Action Objectif Impact attendu
Réduire titres US survalorisés Baisser risque de rerating Moindre exposition aux chutes de multiples
Augmenter Europe à dividendes Accroître rendement courant +0,5–1 pt rendement total annuel potentiel
Renforcer Asie hors Japon Capturer croissance EPS élevée Potentiel de +10%+ EPS en régions ciblées

Pour exécuter ces décisions, j’utilise des plateformes et outils locaux ainsi que des comptes internationaux ; pour les investisseurs individuels, il est utile de comparer les offres de plateformes de bourse en ligne à Paris.

  • Mesure du risque : stress tests sur scénario dollar faible.
  • Outils : ETF géographiques, fonds orientés dividendes, titres cycliques sélectionnés.
  • Suivi : révisions annuelles à l’aune des nouvelles projections macro.

Autre ressource utile pour comprendre l’environnement tarifaire et commercial qui peut impacter la croissance : lire l’analyse sur les tarifs douaniers et leurs effets.

Insight : adapter une stratégie en faveur d’une plus grande diversification internationale et d’un dosage entre croissance et dividendes est l’approche la plus robuste face aux projections de Goldman Sachs pour la prochaine décennie.